BILITISSE ART
Peintre danseuse collagiste, Bilitisse, Docteur en Esthétique , professeur D.E de Danse contemporaine (Thèse sur "La danse et le hasard comme processus de création"en 1991soutenue à l' Université Paris 8), Bilitisse développe depuis de nombreuses années des recherches sur le « hasard objectif »,"le magique circonstanciel " et "les Champs magnétiques "chers au fondateur du surréalisme André Breton, et sur l’imprévisible et l’aléatoire dans les processus de création.
Elle a, dans ce cadre, obtenu des prix, lors des rencontres chorégraphiques de l’Adiam 95, Premier Prix du public avec une chorégraphie intitulée Migration où elle associait l’écriture picturale cinétique inspirée d’une œuvre de Vasarely les Zèbres, et le hasard dans la composition chorégraphique. Avec Coupures de Presse elle a obtenu le Premier Prix du Jury pour une création inspirée des « Dance by Chance » de Merce Cunningham et des curieux « Fernand» d’Odile Duboc.
Elle a enseigné l'histoire de l'Art au département Arts visuels à l'Université Paris 8 et La Danse contemporaine, dans un conservatoire du 95 et à l'Université Paris 10 .
Professeur de Philosophie, elle oriente ses nouvelles recherches sur la peinture et le collage en interrogeant la présence des « Intrus », personnages mystérieux qui s’imposent au cœur de son œuvre et de manière inattendue (voir l’œuvre - intitulée « La boite à outils »).
Associant collages manuels et création de papiers originaux, elle explore des techniques mixtes, associant collage, peinture, acrylique, gouache encre et aquarelle.
Ses recherches l’orientent aujourd’hui vers la création d’œuvres narratives et surréalistes mettant en scène l’étrangeté de la figure humaine, de l’animal, des objets quotidiens ainsi que des paysages, du monde minéral, végétal ou aquatique.
Les œuvres de Bilitisse visent continuellement à convoquer nos « pulsions vitales » mettant en scène ce qui dans nos œuvres demeure intentionnel face à ce qui survient de manière imprévisible.
Elle poursuit en ce sens l’héritage légué par ce que le maître de l'Art Brut, Jean Dubuffet nommait « le duo dansé du peintre avec le hasard » , ainsi que la prise en compte des dimensions spécifiques du « dessin automatique » et de la démarche intuitive des peintres comme celle de Max Ernst exploitant « la rencontre fortuite de deux réalités distantes sur un plan non convenant » et plus largement ,ce que John Cage privilégiait dans ses créations musicales ,la musique du quotidien "les sons qui marchent dans le silence" et qui relevait de ce qu’il nommait « purposefull purposelessness » , « l’absence intentionnelle d’intention ».

Danser avec les arbres

Les Zèbres duo dansé inspiré de l'oeuvre de Vasarely 1er Prix du Public Concours ADIAM 93
Coupures de presse 1er Prix du Jury Concours ADIAM 93




Danse de Balles La Boîte à outils Collage technique mixte